La bulle atlantique accueillie avec espoir par l'industrie touristique

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Des entreprises du secteur touristique réagissent favorablement à la création d’une bulle atlantique, qui permettra dès le 3 juillet les déplacements entre le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador sans que les voyageurs aient besoin de s’isoler pendant 14 jours.

En ce qui concerne les régions francophones comme la Péninsule acadienne, il y aura cependant beaucoup de travail à faire pour attirer les touristes anglophones, puisque la clientèle est normalement à majorité québécoise.

C’est pourquoi Yannick Mainville, directeur du développement touristique de l’Office du tourisme de la Péninsule acadienne, contient son enthousiasme à la suite de cette annonce.

C’est une première bonne nouvelle. C’est ce que l’industrie attend. Au niveau de la Péninsule acadienne, nous sommes plus ou moins touchés, par exemple, puisque notre clientèle était beaucoup québécoise. On va espérer que les gens de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve vont venir découvrir le Nouveau-Brunswick, pas seulement le sud, mais aussi les régions du nord du Nouveau-Brunswick , explique M. Mainville.

Même son de cloche chez Sonia Jalbert, propriétaire du restaurant Le Nouvo Caveau, à Paquetville dans la Péninsule acadienne.

La femme d’affaires se dit très heureuse de l’annonce, mais dans une région qui dépend beaucoup du tourisme québécois, il faudra tenter de séduire les anglophones des provinces de l’Atlantique pour les attirer dans la Péninsule.

J’espère que ça va nous rapprocher, souligne Mme Jalbert. La Péninsule acadienne, on dépendait beaucoup - au-delà de 50 % - des touristes qui venaient de la région du Québec. J’espère donc que ça va inciter les francophones des autres régions à nous visiter, mais aussi les anglophones, a souligné Mme Jalbert.